
Crypto au Pakistan : Le gouvernement nomme un conseiller spécial pour le Web3
Le Pakistan en mode Web3. Le Premier ministre du Pakistan, Anwaar-ul-Haq Kakar, vient de nommer un conseiller spécial pour les questions liées à la blockchain et aux cryptomonnaies. Il s’agit de Bilal Bin Saqib, le fondateur et PDG du Pakistan Crypto Council (PCC), qui est également conseiller auprès du ministre des Finances. Cette nomination intervient alors que le pays cherche à développer une économie favorable aux cryptomonnaies, notamment en allouant 2 000 mégawatts d’électricité excédentaire à l’extraction de bitcoins. Direction Islamabad pour faire le point sur cette nouvelle.
- Le Premier ministre du Pakistan a nommé Bilal Bin Saqib comme conseiller spécial pour la blockchain et les cryptomonnaies.
- Le Pakistan a alloué 2 000 mégawatts d’électricité excédentaire pour l’extraction de bitcoins, cherchant ainsi à devenir un acteur majeur dans le secteur.

Le Pakistan veut se positionner comme un acteur majeur de la crypto
Avec la nomination de Bilal Bin Saqib en tant que conseiller spécial, le Pakistan marque une étape importante dans sa stratégie de développement de la blockchain et des cryptomonnaies. Ce dernier, reconnu pour son travail dans l’impact social, a été distingué par le roi Charles III et figure dans la liste Forbes des moins de 30 ans les plus influents. Il est également le fondateur de Tayaba.org, une organisation à but non lucratif qui fournit de l’eau potable aux communautés rurales au Pakistan.
La création de ce poste de conseiller spécial reflète la volonté du gouvernement de promouvoir l’adoption des technologies blockchain et des cryptomonnaies dans le pays. Selon un communiqué repris par la presse internationale, cette initiative vise à « stimuler l’innovation, à attirer les investissements étrangers et à créer des emplois dans le secteur des technologies de pointe ».

Une électricité excédentaire pour miner du Bitcoin
En parallèle, le Pakistan a annoncé son intention d’allouer 2 000 mégawatts d’électricité excédentaire à l’extraction de bitcoins, comme nous l’avons vu le 26 mai dernier. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un plan plus large visant à soutenir les centres de données miniers et d’intelligence artificielle.
Selon le ministre de l’Énergie, Ali Zafar, cette mesure permettra de « générer des revenus, de créer des emplois dans le secteur des technologies de pointe et d’attirer des investissements étrangers ». Le Pakistan espère ainsi tirer parti de son surplus d’électricité pour devenir un acteur majeur de l’industrie minière de BTC.
Le pays a également signé un protocole d’accord avec World Liberty Financial (WLF), une société américaine spécialisée dans les paiements transfrontaliers basés sur la blockchain et accessoirement gérée par la famille Trump. Cet accord pourrait ouvrir la voie à l’utilisation du stablecoin de WLF pour le commerce et les transferts de fonds au Pakistan.
Le Pakistan semble donc déterminé à se positionner comme un acteur clé de l’économie numérique mondiale. En nommant un conseiller spécial pour la blockchain et les cryptomonnaies, et en allouant de l’électricité excédentaire à l’extraction de Bitcoin, le pays montre qu’il est prêt à embrasser l’avenir de la finance numérique. Avec ces initiatives comme ça et des conseillers comme le célébrissime M. Zhao, le Pakistan pourrait bien devenir un hub régional pour les technologies de la blockchain et les cryptomonnaies.
